Le Projet
Prévu pour une mise en service en 2023, ce métro aérien reliera dans un premier tempsla commune d’Anyama à celle de Port-Bouët, en passant par le quartier central d’affaires du Plateau.
D’une longueur de 37,5 km, cette première ligne électrifiée (1500 V CC par caténaire) empruntera en grande partie l’emprise existante de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou. Elle sera pourvue de 20 stations, 21 ponts rail-route, d’un viaduc sur la lagune et de 40 passerelles piétonnes… La construction de cette première ligne, dont le coût s’élève à 1,36 milliard d’euros, a été confiée à un consortium français composée de Bouygues TP, Colas Rail et Alstom.
Bouygues Travaux Publics sera en charge des infrastructures, Colas Rail du lot voie, électrification et systèmes tandis qu’Alstom fournira le matériel roulant et la signalisation. Pour cette ligne, vingt rames Alstom Metropolis de 5 voitures sont prévues, chacune étant équipée d’un système CBTC (Communication-Based Train Control) de dernière génération.
Signalisation CBTC
Capable de transporter à terme plus de 500 000 passagers par jour, le métro d’Abidjan est comparable au métro de Dubaï ou au projet de Doha, au Qatar, en cours de réalisation. La technologie CBTC permettra d’exploiter les trains avec une fréquence de 100 secondes, et de transporter ainsi jusqu’à 60 000 passagers par heure de façon à la fois régulière et sécuritaire sur un trajet de 50 mn entre Anyama et Port-Bouët.
Les métros, à conduite automatique, rouleront à une vitesse maximale de 80 km/h. Grâce au CBTC, les équipements informatiques embarqués communiquent en continu avec une salle informatique de contrôle. L’automatisme régule la vitesse de chacune des rames de manière à conserver la distance minimale de sécurité.
L’exploitation et la maintenance du métro d’Abidjan sont, quant à elles, confiées au groupe Keolis.
Vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=ulDTxCc-yNA
