TER : la clé de la mobilité urbaine ?

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Le projet existe depuis plusieurs années dans plusieurs Régions françaises. Le changement climatique, la hausse du prix de l’essence et l’engorgement des routes périphériques des métropoles ont accéléré la prise de participation de l’État : les TER, sous leur format actuel ou plus légers, pourraient entrer dans le quotidien de millions de Français d’ici une dizaine d’années.

Fin 2021, l’État a annoncé son souhait de voir les « RER métropolitains » se répandre au sein des grandes villes françaises : 10 villes, 10 milliards sur 10 ans.

L’objectif n’est pas de construire de nouvelles voies, mais de mieux utiliser les réseaux existants, de TER par exemple. Le principe est simple en apparence : augmenter la cadence, voire le parc, des TER déjà en circulation tout en redessinant leur parcours pour leur permettre de traverser les métropoles. Le tout en offrant des horaires et des fréquences adaptés à ceux qui travaillent et en créant de nombreux arrêts.

Ce fonctionnement existe déjà à Aix-Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon et Strasbourg (SEM) notamment.

Le résultat attendu est un désengorgement des routes autour des grandes villes, un meilleur accès à la mobilité par une baisse des coûts pour les particuliers, une incitation à la mixité des transports (RER-vélo, RER-bus, RER-métro…) et une baisse de la pollution urbaine.

Outre les enjeux politique et financier du projet, il y a également un enjeu technique. Car si les TER sont une option, il en existe d’autres.

Le Tram-train : Des savoir-faire spécifiques

Faire rouler un train en ville, c’est déjà possible… Le concept du tram-train est déjà implanté dans plusieurs villes françaises : Mulhouse, Nantes, Lyon ou Paris.

Il nécessite toutefois des adaptations techniques concernant la voie et le matériel roulant en particulier. Interconnecter les voies du réseau ferroviaire avec celles du réseau urbain ou adapter le système de freinage des véhicules requièrent des compétences spécifiques. Même chose du côté de la signalisation, de l’électrification ou encore de l’exploitationd’un tel système.

Pour cela, les formations NoMAD proposées sur ces sous-systèmes pourraient être très utiles. Des compétences encore plus spécifiques pourraient également se révéler très pertinentes : en conception de projet par exemple, voire en CBTC ou en design et maintenance de la voie.

Les enjeux sont conséquents pour les entreprises du ferroviaire et du transport urbain. Les équipes ont ici l’opportunité de s’ouvrir à des technologies innovantes et ont tout à y gagner.

Et pourquoi pas un RER métropolitain à hydrogène ?

L’offre d’une alternative efficace pour des transports urbains plus accessibles, moins chers, plus respectueux de notre qualité de vie et plus efficaces est une excellente nouvelle. Et d’autres solutions que le TER et le tram-train existent. Pourquoi pas prendre un virage encore plus écologique ?

Le train à batterie hydrogène fait parler de lui depuis déjà plusieurs années. Il est déjà en circulation en Allemagne (notre article ici) et les investissements pour son développement en France sont massifs.

Moins cher à produire qu’une rame TER classique, plus léger, évidemment moins polluant, le train à batterie hydrogène pourrait faire du RER métropolitain une véritable avancée – ainsi qu’un changement radical dans nos modes de transport et leurs impacts sur l’environnement.

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